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Le Park Glee Club et les droits d’auteur

samedi 13 mai 2006, par Etienne

Le PGC interprète les chants des esclaves. A ce titre et depuis ses premiers pas il y a bientôt soixante ans, il n’a jamais cherché à monnayer la musique qu’il chante.

Le désir montant parmi le groupe de détenir une trace de notre travail collectif, nous nous sommes lancés dans l’édition d’un, puis de deux disques (1996 et 2000), auxquels il a bien fallu fixer un prix. Cependant, nous considérons que ces enregistrements ne nous appartiennent pas ; nous les offrons à qui s’y intéresse, et nous encourageons la copie, par tout moyen, et l’exécution publique de notre musique.

Cependant nous ne désirons pas abandonner ces chants au domaine public, ce qui laisserait à quelqu’un la possibilité de se les arroger. Ceci fut inscrit dans les statuts du Park New Choir (article 2) en 1998. L’Assemblée Générale de l’association, en octobre 1999, a pris une résolution chargeant son président de trouver le moyen de protéger ces droits que nous voulons généreux, dans un esprit inspiré de celui qui a fait le succès des logiciels libres autour de notamment Richard Stallman et la Free Software Foundation.

Ainsi mandaté, Etienne André a fini par rencontrer le groupe constitué autour d’Antoine Moreau, et sa liste de diffusion. Copyleft Attitude est un lieu de rencontre entre des artistes, des informaticiens du libre et des juristes, se donnant entre autres pour objectif la rédaction de ce qui est aujourd’hui la Licence Art Libre.

Notre matériel d’origine, les chants traditionnels de la communauté Noire américaine au temps de l’esclavage, ressort du domaine public. Nous ne sommes donc pas assujetis nous-mêmes au versement de droits à la SACEM, pas plus que les organisateurs de nos concerts. Lorsque nous étendons notre répertoire, toujours avec beaucoup de circonspection, en pratique nous avons connaissance des chants, indiqués comme d’origine traditionnelle, à travers des partitions ou des enregistrements pouvant, eux être soumis au versement de droits. Mais nous nous efforçons de retrouver, au-delà de l’interprétation qui nous parvient, la simple ossature du chant. De manière à éviter tout risque de plagiat, les choristes sont d’ailleurs tenus à l’écart de nos sources "modernes". Ainsi peu à peu le chant se façonne-t-il à l’intérieur du groupe par transmission orale, l’harmonisation spontanée venant égayer l’austérité d’une simple ligne mélodique appliquée sur le texte.

Tous les chants, leurs arrangements, les illustrations (à l’exception de nos logos successifs), les textes produits par le Park Glee Club, à commencer par ce que vous trouverez sur notre site Web, sont sous la protection de la Licence Art Libre. Vous êtes libre d’en faire ce que vous voulez, aux conditions précisées par la licence, à savoir transmettre aux destinataires de vos copies ou oeuvres dérivées, la licence elle-même ainsi que les coordonnées de l’auteur original, à savoir l’association Park Glee Club dans ce cas.

Quel intérêt ? Pour vous, faites ce que vous voulez. Ne vous gênez surtout pas ! Par exemple nous sommes très curieux de savoir ce que donneraient nos chants remixés façon rap ou techno. Ces travaux seraient d’ailleurs volontiers exposés sur notre propre site. Notre intérêt dans l’affaire est que, qui sait, cette licence pourrait nous permettre d’augmenter la diffusion de notre musique. En tant qu’amateurs, nous ne l’espérons que dans la mesure où ces chants correspondent à nos convictions antiracistes et anti-esclavagistes.

Toutes les formes d’art sont concernées par la Licence Art Libre. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus, ou à vous adresser directement à Copyleft Attitude.

Copyright © 1996-2023 Park Glee Club

Copyleft : cette œuvre est libre, vous pouvez la redistribuer et/ou la modifier selon les termes de la Licence Art Libre. Vous trouverez un exemplaire de cette Licence sur le site Copyleft Attitude http://www.artlibre.org ainsi que sur d’autres sites.

Non à la loi DADVsI qui sous prétexte de protéger la diversité culturelle n’est rédigée que pour complaire à un quarteron de multinationales, oligopoles de l’édition musicale

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